Avec les KINGS OF NOTHING de Malestroit (56 - à
75km à l'ouest de Rennes) on plonge dans le punk-rock mélodique
et engagé entre
Burning Heads et Anti-Flag...
La
rencontre entre les membres du groupe et Mass prod ne date pas d'hier
puisque Yannis était membre de Contra Legem (Breizh Disorder volume
1 en 98 !).
L'album
a muri tranquillement pendant trois ans avant de se concrétiser
début 2015 en partenariat avec l'asso Aux Arts etc (de Malestroit),
Do Or Die records (label punk-rock de Malestroit), Kings prod (le groupe)
et Opposite Prod (le label des grands frères des Burning Heads
d'Orléans).
https://kingsofnothing.bandcamp.com
https://youtu.be/RU1ACNeBCiE
KINGS
OF NOTHING : Old message for modern times (CD, Mass Productions/Aux Arts
Etc./Do Or Die Records/Kings Productions/ Opposite Prod)
Une fournée de nouveautés estampillées Mass Prod
(mais pas que, voir la liste des labels associés ci-dessus) sans
un groupe breton, c'est comme une cheminée sans Père Noël,
comme une Aston- Martin sans James Bond, comme Gotham City sans Batman,
tout simplement inconcevable. Kings Of Nothing sont donc les petits derniers
à passer entre les mimines expertes du label rennais. Encore que,
si le groupe est relativement jeune, ce n'est pas le cas des musiciens,
qui ont fourbi leurs armes, pour la plupart, au sein de No Bandera, et
qui se sont acoquinés avec le guitariste de Contra Legem. Sûrement
pas pour ses talents de jardinier (ce qui ne veut pas dire qu'il ne sait
pas planter un chou ou deux), mais plus probablement pour ses facultés
à façonner du riff solide et bien charpenté. Ce qui
tombe bien, eu égard au style de Kings Of Nothing. Du punk-rock,
certes, qui vous ébouriffe la perruque avec insolence, mais un
punk-rock qui n'a pas oublié le sens du mot mélodie et qui,
du coup, allie l'énergie de la tatane punk aux chantournures élaborées
de la ritournelle fracassée. La fi liation avec les Burning Heads
est évidente, ce qui explique probablement l'implication d'Opposite
Prod dans la sortie de ce premier album des morbihanais. Des Kings Of
Nothing qui, au passage, rivalisent sans rougir avec quelques fines gâchettes
américaines pataugeant dans le même style. Un disque plutôt
rafraîchissant par les températures caniculaires qui nous
plombent l'ambiance au moment où j'écris ces lignes - Lionel
/ 442ème Rue 113
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