KABAL...LA REVOLTE "Doujãns"

Genre: Punk-rock en Français Origine: Finistère sud

Kabal ... La Révolte s'est formé en juillet 2008 autour de Tony (guitare / choeurs), Jo (chant / guitares), Ludo (chant / batterie) et Sam (basse / choeurs). Très vite le groupe réalise un premier enregistrement comprenant deux compositions et trois reprises ce qui lui permet-tra de participer au 7ème volume de la compilation Breizh Disorder (Mass Productions).

En février 2009, n'ayant plus beaucoup de temps à consacrer au groupe, Sam laisse sa place de bassiste à Romain.

Le groupe, malgré sa courte existence, a joué des Côtes d'Armor à la Normandie, en passant par Paris et a partagé la scène avec pas mal de groupes comme Les Cadavres, Panik LTDC, Sleazy Joke, Les Sarkofiottes, Dobermann, Charly's Angels, Compadres Muertos, Pogomarto, AC/Déçus, The Wanted, Hors Contrôle, Pogo Rangeo, etc...

Les textes du groupe traitent principalement des problème sociaux en France, de l'écologie, des guerres bref de la bêtise humaine en général.

Premier album "Doujãns", 11 titres enregistrés début 2010.

Format : CD digipack + livret 12 pages

Site officiel - Myspace

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Et une petite chronique de l'album par l'ami Lionel du fanzine 442ème Rue:

KABAL LA REVOLTE : Doujãns (CD, Mass Productions/FFC Production/Rusty Knife/Appel Aux Luttes/ Rural Muzik)

Nom d'un korrigan ! Y avait longtemps qu'on n'avait pas vu un groupe à crête comme ces bretons. Depuis quelque chose comme Mass Murderers ou Néophyte. Pas des noms en l'air non plus d'ailleurs, puisque, quelque part, on peut retrouver un peu de ces 2 groupes dans Kabal La Révolte. Un bon gros punk's not dead des familles, "à l'anglaise", c'est-à-dire avec supplément de bourrinades guitaristiques, de chants raclés du fond du duodénum et passés au laminage houblonné, de tempi (pluriel de tempo, j'y peux rien, j'ai quelques lettres) en manque de régulateur de vitesse. C'est pas qu'ils soient méchants, c'est juste qu'ils sont énervés par le monde qui les (nous) entoure. Et ça les titille de balancer toute cette rage en textes coups de poing. Pas les premiers, mais comme le changement tarde à pointer le bout de son nez, on se voit contraint d'en remettre des couches et des couches. Donc, oui, Kabal La Révolte s'en prend, en vrac, au scandale des mal logés ou des RMIstes ("Les sans foyer", "14 euros"), à un pan de notre histoire toujours pas assumée collectivement ("Algérie 62"), à quelques ordures politiciennes, De Villiers ("Royaliste") ou Sarkozy ("No Sarko") en tête, mais il y en a tellement, à la maltraitance domestique ("Sa main dans ta gueule"), à la pollution insidieuse ("Une chanson verte"). En breton, "Doujãns" ça veut dire "Respect", tout un symbole que Kabal La Révolte veut afficher sur ce premier album.