BRASSICK viennent de Birmingham en Angleterre. IL jouent un mix de punk-rock et hardcore, avec un chant féminin bien teigneux et facilement reconnaissable à la voix éraillée de Nicola.

Leur deuxième album "2.0" est sorti en avril 2020 sur TNS et Mass Prod' en vinyle et CD.

leur "vieux" site : http://brassick.wix.com/brassick

leur premier E.P. sorti en 2013 : https://brassick.bandcamp.com/

Second album sorti en 2020 : "2.0"

Le 45T vinyle sorti en 2017 : "Appreciate your concern"

"Open your eyes / Open your ears" - premier album sorti en 2015

BRASSICK : Open your eyes open your ears (CD, NDR Records/
Mass Productions/Brassick Production)
Birmingham, en plein coeur de l'Angleterre, ancien poumon industriel du pays, aujourd'hui passé au rayon profi ts et pertes (surtout pertes) du libéralisme sauvage et du capitalisme sans foi ni loi. Etonnezvous que la région puisse engendrer un groupe comme Brassick, quarteron de jeunes punks enragés et énervés qui pratiquent un punk-rock hautement énergétique avec quelques touches ska ou quelques perles de sueur métal. Nicola Hardy, la chanteuse, est dotée d'une voix délicieusement rauque et diablement expressive, et, si j'en juge par les photos du livret, elle ne semble pas être la dernière à motiver les foules pour se lancer dans un pogo fébrile. Peter Macbeth (un pseudo ? en tout cas, si c'est son vrai nom, c'est quand même autre chose que Smith), le guitariste, avoine du riff efficace et acharné, c'est d'ailleurs lui qui donne parfois sa couleur métal au groupe. Quant à Jake Cunningham et Jay Jay Khaos (lui, pour le coup, c'est sûrement pas son vrai blaze), la section rythmique, ils vous pilonnent le terrain comme aux plus belles heures du Chemin des Dames. Quand j'aurais ajouté que le discours du groupe est résolument antifasciste, antiraciste ou antihomophobe, entre autres, avec des textes courts, incisifs, percutants, je pense que vous aurez une bonne idée de l'engagement militant de nos quatre jeunes gens. En même temps, quand on sort d'une friche industrielle telle que l'est
devenue la région des Midlands, c'est sûr qu'on a de quoi avoir les sangs qui s'échauffent. Brassick assure dignement la relève du punk à l'anglaise, celui qui lève le poing avant de l'abattre sur le pif des salopards qui ont saigné le pays à blanc. (
chronique de Lionel pour le fanzine 44ème Rue 113)

La seconde formation (la première comprenait Jake à la basse)