LA
ZONE - www.lazone.org
1er
album du groupe de Saint-Brieuc, punk-rock aux chants mixtes. 12 titres
chantés en français.
Coprod
avec les labels La Sauce aux Gravos du Wagon / St-Brieuc et Destroy Distro
du sud.
mp3
"avant de mourir"
Critique
de PR dans PUNK RAWK 21: Comme c'est souvent
le cas en Bretagne, on ne conçoit pas le punk sans engagement.
La Zone ne se différencie guère de ses confrères
keupons ou hardcoreux. Sur une musique rapide, prétexte à
tous les dérapages binaires, le groupe déballe sa perception
d'une société agonisante pour cause de politique déficiente
("Sarko maso" , "Bang bang"), d'ondes maléfiques
("Nathalie") ou de main mise des multinationales ("A qui
la faute"). Mais là où La Zone est le plus pertinent,
c'est dans la description de son quotidien ("Sans regret", "Syndrome
de la vie", "Trop souvent") entre critiques et désillusions
acerbes. La mixité du chant masculin/féminin apporte un
contraste intéressant, rappelant à l'occasion un Heyoka
en plus dur et plus incisif.
LAZONE : Lazone
Putain ! C'est pas croyable çà ! Encore un groupe breton...
Pas possible ils les planquent où ? Sous les dolmens ? Et ils les
réssuscitent au cours de quelques cérémonies druidiques
initiatiques ? Mais que fait Sarko ? Quoiqu'il doit déjà
avoir un bon petit dossier sur ces activistes punk. Primo parce qu'il
a bien dit qu'il revenait à l'intérieur pour pouvoir jouer
au super-flic et savoir ainsi qui veut l'empêcher de libéraliser
en rond. Secundo parce que Lazone, à peine leur premier album en
route, y balancent un "Sarko/maso" pas piqué des choux-fleurs.
Va pas aimer, c'est sûr. Bon, à ce stade je pense que vous
avez déjà deviné que Lazone donne dans un street-punk
mordant et incisif, un punk qui déploie le drapeau noir, qui sort
les frondes et les cocktails molotov, qui fait dans la guérilla
urbaine. Qui sort les guitares aussi, évidemment. Sinon ça
serait plus du punk. Des guitares bien abrasives et décapantes,
comme les textes (encore qu'un "Mi-ange mi-démon" plutôt
bien foutu vienne apporter une touche fantastique de bon aloi), et le
chant mixte (bonne chose çà le chant mixte, ça se
fait de plus en plus et c'est tant mieux). Bref, entre les sirènes
de flics on arrive quand même à vivre dans cette zone-là,
la preuve. 442ème RUE n°61 (juillet 2005)
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